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4 conseils indispensable pour prévenir les escarres


2023-05-25T22:00:00.0000000Z
Photo patient dans le lit hospitalier

Conseil 1: protégez vos résidents à chaque séance de soins et lors du changement du matériel d’incontinence

Les escarres peuvent survenir en très peu de temps à la suite d’une pression persistante souvent sur des parties du corps où l’os se trouve juste sous la surface de la peau. L’effet combiné d’une pression et d’un cisaillement augmente encore le risque.

Notre recommandation:

Veillez à ce qu’un contrôle visuel de la peau fasse partie des soins matinaux quotidiens et lors du changement du matériel d’incontinence. Des escarres peuvent survenir en quelques heures, non seulement chez les résidents immobiles, mais aussi chez ceux ayant des problèmes d’incontinence.

Une rougeur au niveau de points de pression tels que le coccyx, les omoplates, les talons et les coudes indique souvent l’apparition d’escarres. Les parties du corps qui sont en contact avec du matériel médical forment également un risque. Pensez par exemple aux attelles au pied, aux connexions de poches d’urine ou aux conduites d’oxygène. Observez la peau aussi à ces endroits.

Si vous remarquez une rougeur pressez à cet endroit et voyez si la rougeur disparaît.

Si la rougeur ne disparaît PAS, c’est déjà une escarre catégorie 1 et vous devez immédiatement prendre des mesures préventives.

Si la rougeur disparaît BEL ET BIEN, il n’y a pas d’escarre pour le moment, mais nous conseillons d’éliminer autant que possible la pression sur cette partie du corps jusqu’à ce que la rougeur disparaisse.

 

Conseil 2: faire le lit correctement avec un matelas à pression alternée

Si vous utilisez un drap-housse, veillez à ce qu’il soit suffisamment grand et extensible. Les coins du matelas à pression alternée ne peuvent jamais être tirés vers le haut entraînant un drap-housse trop tendu. Veillez également à ce que la connexion (du matelas à la pompe) ne soit pas pliée.

Si vous utilisez des draps ordinaires ou des draps plats, coincez-les sans les serrer pour éviter l’effet « hamac ». On parle d’effet « hamac » lorsque les draps sont trop serrés autour du matelas et qu’ils ne suivent pas suffisamment le mouvement des cellules d’air. De ce fait, le système ne fonctionne pas efficacement et il n’y a pas suffisamment de répartition ou de suppression de la pression.

Le but est que vous puissiez voir le mouvement des cellules et que le drap suive le mouvement des cellules d’air.

 

Conseil 3: appliquez le test des deux doigts en cas de suspicion de « bottoming out »

Le terme bottoming out désigne le fait que le poids corporel repose entièrement à un seul endroit du lit et qu’il n’y a donc pas suffisamment de soutien par les cellules à pression alternée (généralement au niveau du coccyx). Cela peut se produire en cas de trop faible pression du matelas.

Si le système à pression alternée donne une alerte de faible pression, si vous doutez de la bonne répartition du poids ou si vous soupçonnez un bottoming out, n’hésitez pas à faire le test des deux doigts:

Placez deux doigts l’un au-dessus de l’autre sous le coccyx du résident. S’il y a suffisamment de soutien par les cellules à pression alternée, les deux doigts passent facilement sous le coccyx. Si ce n’est pas le cas et que vous sentez de la résistance, le soutien est probablement insuffisant.

En cas de bottoming out, il est important de vérifier immédiatement la répartition du poids et d’entreprendre d’autres actions.

 

Conseil 4: appliquez la prévention d’assise

Ne laissez jamais de résidents immobiles plus de 2 heures assis dans la même position. Adaptez la position du fauteuil roulant pour stimuler le changement des points de pression.

Si nécessaire, veillez également à la prévention des escarres chez les résidents plus mobiles. Surtout lorsqu’il est question d’incontinence ou que les résidents sont souvent dans la même position. Demandez à ces résidents de changer régulièrement de position, veillez à un bon coussin d’assise, évitez les vêtements trop serrant et vérifiez régulièrement la peau pour détecter d’éventuelles rougeurs ou des changements de constitution de la peau, comme mentionné dans le 1ier conseil.

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Ces quatre conseils ne sont qu’un aperçu d’une mine de connaissances que    nos spécialistes cliniques ont accumulées sur le terrain pendant de nombreuses années. Ils se sont spécialisés dans la prévention des escarres et assurent au quotidien le soutien de nos clients.

Vous appliquez déjà ces conseils dans votre établissement de soins? Alors, vous connaissez probablement l’impact positif pour vos résidents et les prestataires de soins.

Mais qu’en est-il si vous manquez de bras pour mettre en pratique toutes les mesures préventives ? Qu’en est-il si les tracasseries pratiques entravent une politique optimale en matière de prévention des escarres?

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